lundi 30 août 2021

Le destin de l'Epouvanteur, Joseph Delaney


Résumé :

L'épouvanteur, Tom et Alice partent dans le sud de l'Irlande pour fuir la guerre qui ravage le comté. La seule chose qui protège Tom et Alice est la fiole de sang. S'ils s'éloignent de trop ou si la fiole est brisée, ils seront à la merci du diable.

Pendant ce temps, Tom est recruté pour faire face à une alliance maléfique de mages, et prend possession de la Lame de l'Épouvanteur. Une épée avec une face sombre et qui a soif de son propre sang ... C'est la seule arme qui a une chance de battre le Diable en combat. Mais d'abord, Tom a besoin de s'entrainer, et la seule personne qui peut l'aider est Grimalkin, la sorcière assassin. Viendra-t-elle ?


Mon avis :



 L'Epouvanteur, tome 8, Le destin de l'Epouvanteur, Joseph Delaney, Bayard, 2012, Traduction de Marie-Hélène Delval, 307 pages.

lundi 10 mai 2021

Les quatre filles du Dr March, Louisa May Alcott


Résumé :

Dans une petite ville du Massachussetts, durant la guerre de Sécession, une famille modeste, quatre jeunes sœurs et leur mère, guette avec inquiétude chaque lettre du père parti au front. Mais rien ne peut arrêter la jeunesse, et la vie continue à façonner les destinées de Meg, l’aînée pragmatique et conformiste, Amy la frivole, Jo, la romancière en herbe et féministe avant l’heure, et la douce Beth, à la santé fragile. De l’enfance à l’âge adulte, confrontées à la découverte de soi, elles partagent une joie de vivre débordante apprenant la sororité, l’amitié mais aussi le sacrifice. Ensemble, ces quatre adolescentes impétueuses sauront réclamer à ce monde bien plus qu’il ne semble pouvoir leur offrir.

Mon avis :

Dans le chapitre un, nous découvrons les quatre filles, à savoir l'aîné Meg, Jo le garçon manqué, Beth la fille parfaite et enfin Amy la cadette.

J'ai été immergée dès les premières lignes dans ce récit. Le style est fluide et le roman se lit très vite. Nous n'avons qu'une envie c'est d'avancer la lecture pour passer plus de temps avec ces quatre filles.

Dans le chapitre deux, nous sommes au matin de Noël, les filles ont décidé quelques jours avant d'offrir chacune un petit cadeau à leur mère au lieu de s'offrir quelque chose entre elles. ET le matin de Noël au réveil, elles découvrent chacune un livre sous leur oreiller.

Accompagnées de leur mère, elles se proposent d'offrir leur petit déjeuner de fête à des pauvres et se contentent de pain et d'eau. 

A la lecture on ne peut passer à côté une part désuète du Massachussets du début du XIXème siècle.

On perçoit par moment l'importance pour les jeunes filles de l'époque de faire un mariage d'intérêt pour pouvoir s'assurer un avenir sécuritaire en vivant auprès d'un mari aisé.

Mais l'éducation des quatre filles March va plus loin que ça et leur mère leur transmet les valeurs d'un mariage heureux avant tout quitte à ne pas épouser un mari issu d'une famille aisé, mais aussi devenir des femmes accomplies.


Louisa May Alcott, Les quatre filles du Dr March (œuvre intégrale) éditions Gallmeister, collection Totem, 640 pages, 3 septembre 2020. Traduit par Janique Jouin-de LaurensTitre original : The little women (complete collection)

dimanche 4 avril 2021

Le cauchemar de l'Epouvanteur, Joseph Delaney

Résumé :

"Je rêvais de Lizzie l'Osseuse... Elle trônait dans une grande salle. Le Malin se tenait à côté d'elle, une main posée sur son épaule. Des prisonniers hurlant de terreur attendaient d'être décapités, et le sol était rouge de sang. " La guerre. qui faisait rage au sud du Comté, a maintenant gagné l'ensemble du pays. A leur retour de Grèce. Tom Ward et John Gregory découvrent que les soldats ont mis le feu à la maison de Chipenden, réduisant en cendres la précieuse bibliothèque. De plus, pendant leur absence, les sorcières de Pendle ont libéré Lizzie l'Osseuse, que l'Epouvanteur avait enfermée dans une fosse. Rester dans le Comté s'avère trop dangereux. En compagnie de la jeune Alice, et des trois chiens, Griffe, Sang et Os, Tom et son maître s'embarquent pour l'île de Mona, gouvernée par le cruel lord Barrule. Seulement, ils n'y sont pas les bienvenus...

Mon avis :

(A venir)




L'Epouvanteur, tome 7, Le cauchemar de l'Epouvanteur, Joseph Delaney, Bayard, janvier 2011, traduction de Marie-Hélène Delval, 350 pages

dimanche 28 mars 2021

Sorcières, la puissance invaincue des femmes, Mona Chollet

Résumé :

Qu’elles vendent des grimoires sur Etsy, postent des photos de leur autel orné de cristaux sur Instagram ou se rassemblent pour jeter des sorts à Donald Trump, les sorcières sont partout. Davantage encore que leurs aînées des années 1970, les féministes actuelles semblent hantées par cette figure. La sorcière est à la fois la victime absolue, celle pour qui on réclame justice, et la rebelle obstinée, insaisissable. Mais qui étaient au juste celles qui, dans l’Europe de la Renaissance, ont été accusées de sorcellerie ? Quels types de femme ces siècles de terreur ont-ils censurés, éliminés, réprimés ?
Ce livre en explore trois et examine ce qu’il en reste aujourd’hui, dans nos préjugés et nos représentations : la femme indépendante — puisque les veuves et les célibataires furent particulièrement visées ; la femme sans enfant — puisque l’époque des chasses a marqué la fin de la tolérance pour celles qui prétendaient contrôler leur fécondité ; et la femme âgée – devenue, et restée depuis, un objet d’horreur.
Enfin, il sera aussi question de la vision du monde que la traque des sorcières a servi à promouvoir, du rapport guerrier qui s’est développé alors tant à l’égard des femmes que de la nature : une double malédiction qui reste à lever.

Mon avis :
(A venir)


Mona Chollet, Sorcières, La puissance invaincue des femmes, Zones, septembre 2018, 240 pages

Le sacrifice de l'Epouvanteur, Joseph Delaney

 

Résumé :

Tom va en Grèce livrer une bataille sans merci contre l'Ordine, une déesse du Mal, l'ennemie jurée de sa mère ! Tom Ward a percé le secret de sa mère : celle-ci est une sorcière lamia, devenue domestique et bénévolente. Elle a dû repartir en Grèce, son pays natal, pour y combattre l'obscur qui, là-bas, monte en puissance. Or, un jour, la mère de Tom revient au Comté. Elle a besoin de renforts pour monter une expédition contre l'Ordine, une redoutable créature, qui va bientôt sortir des profondeurs de la terre, ravager la Grèce voire la terre entière. Tom consent à l'accompagner. La mère de Tom engage également une troupe de sorcières de Pendle dont la terrible Grimalkin, ainsi qu'Alice. L'épouvanteur Bill Arkwright, qui a pris Tom en apprentissage l'hiver précédent, se laisse aussi convaincre. Cette troupe hétéroclite s'embarque pour la Grèce. Au dernier moment, surmontant ses réticences (pour lui, s'allier aux sorcières, c'est pactiser avec l'obscur) John Gregory monte à bord du bateau. Sur place, la mère de Tom fait à son fils une stupéfiante révélation : elle n'est pas seulement une lamia, elle est Lamia, la première de toutes ! Elle a été pendant des siècles la plus cruelle des meurtrières avant de choisir définitivement le parti de la lumière. Elle doit mener à présent son ultime combat pour détruire l'Ordine, son ennemie mortelle. Et affaiblir du même coup le Malin dont la déesse est la principale servante. Tom et ses compagnons vont livrer une bataille sans merci. Tous n'en sortiront pas vivants ...


Mon avis :

Sur le fond, dans ce sixième tome, nous suivons Tom Ward qui va devoir affronter l'Ordinn en Grèce, ce qui va lui permettre d'en apprendre plus sur la vraie nature de sa mère. Ce tome va remettre en question beaucoup de choses pour Tom car il va avoir parfois l'impression que sa mère projette de le "sacrifier" pour le bien du Comté.

Etant donné la puissance de l'Ordinn, cette mission va nécessiter la présence des deux épouvanteurs (John Grégory et Bill Arkwright accompagné de ses chiens), de Tom, d'Alice, des sorcières de Pendle mais également de la mère de Tom. Ils vont donc mettre leurs inimitiés de côté pour s'associer ensemble contre l'Ordinn.

Ils vont donc tous partir en direction de la Grèce sur plusieurs navires, laissant place à des anecdotes croustillantes lors du voyage !

Sur la forme, ce tome est très immersif, car plein de péripéties. L'écriture est toujours aussi agréable, très rythmée, ce qui en fait un récit très prenant. On a très envie de lire pour en savoir plus. En lisant le soir, je me disais allez je termine le chapitre et je me couche, et en réalité je lisais encore un chapitre, et encore un...

Encore une fois je vous recommande chaudement cette série. Si le tome cinq m'avait paru un peu plus mou, ce sixième tome m'a énormément plu et m'a permis de me replonger dans cette histoire, à tel point que j'ai enchainé avec le tome sept juste après avoir refermé celui-ci.


L'Epouvanteur, tome 6, Le sacrifice de l'Epouvanteur, Joseph Delaney, Bayard, janvier 2010, traduction de Marie-Hélène Delval, 450 pages

Une si dangereuse séduction, Carole Mortimer

Résumé :

À la seconde où le célèbre Darius Sterne entre dans le restaurant où elle fête son anniversaire, Andy est subjuguée. Et, quand leurs regards se croisent, elle sent son corps s’embraser. Comment résister à ce charme magnétique, à cette lueur de désir qu’elle décèle au fond des yeux du ténébreux milliardaire ? Pourtant, elle le doit. Bouleversée par la fin brutale de sa carrière de danseuse étoile, elle vient à peine de se reconstruire un fragile équilibre. Un équilibre qui volera en éclats si Darius Sterne entre dans sa vie. Car, s’il y a une chose dont elle est sûre, c’est qu’après avoir vu son rêve lui échapper elle ne supportera pas d’avoir le cœur brisé… 

Mon avis :

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu une romance. J'ai eu envie de lire ce type d'histoire et je me suis donc offert ce roman un peu par hasard. Il était vendu ans un lot de trois roman Harlequin. 

Il a rempli son rôle, en proposant une romance toute douce, rapide et très prévisible. Ce roman m'a fait passer un agréable moment. Le style est bien sûr très cliché, s'en ai parfois drôle car un peu kitch, mais après tout c'est ce que l'on cherche avec ce type de lecture !


Carole Mortimer, Une si dangereuse séduction, Harlequin Azur, 2016, traduction de Emmanuelle Detavernier, 160 pages.

vendredi 12 février 2021

Par ici la monnaie ! Petite métaphysique du fric, Paul Clavier

 Résumé :

Hier, la monnaie et le crédit facilitaient l'échange. Aujourd'hui, ils divisent et écrasent. Le coupable désigné est vite trouvé : ce serait la finance internationale. Ce qui nous évite de nous interroger sur le tréfonds de nos mentalités. Un essai corrosif pour, enfin, régler nos comptes avec l'argent.
La monnaie ? Inventée, croyait-on, pour faciliter l'échange des biens et des services, elle est devenue signe de division et facteur d'inégalité.
Le crédit ? Instauré pour faire circuler la monnaie et libérer l'initiative, il a fini par écraser États et particuliers sous le poids de la dette.
Le coupable tout trouvé, c'est " la finance " : marchés dérégulés, actionnaires sans cœur, fonds d'investissement indifférents au sort de la planète. Mais à quoi bon dénoncer la cupidité des uns et la rapacité des autres, si on n'en dévoile pas les ressorts ? La source de notre asservissement est peut-être cachée dans le tréfonds de nos mentalités. Et si le vilain petit financier, c'était chacune et chacun d'entre nous ?
Face à un krach boursier ou une pandémie, l'État est capable de s'endetter massivement. Ce qui repose la question de fond : qui, en définitive, doit quoi à qui ?
Enjambant les débats ésotériques, cette Petite métaphysique du fric interroge ce qu'est la monnaie dans nos têtes, ce qu'elle devient entre nos mains, et défie notre tendance à désigner les coupables sans nous remettre en cause.


Mon avis :

J'ai souhaité lire cet ouvrage dans le cadre de mes études, car j'ai un cours de système monétaire et financier qui aborde les même problématiques que l'auteur, et je me suis dit que cela ferait un bel apport. 

Je l'ai trouvé relativement facile à lire. L'auteur n'utilise pas de jargon sans l'expliquer auparavant, et l'écriture est très fluide. L'auteur y aborde la création monétaire et ce jeu d'écriture entre dépôts bancaires et crédits accordés par les établissements de crédits. Il y aborde aussi la transformation des échéances.

Je ne m'étendrai pas davantage dans cette chronique car je pense que ce livre intéresse principalement les personnes travaillant dans la finance, mais si ce thème vous intéresse, je vous recommande vivement cet ouvrage qui est très intéressant tout en restant abordable.


Paul Clavier, Par ici la monnaie ! Petite métaphysique du fric, éditions Cerf, 4 juin 2020, 185 pages.